Un détenu avoue qu »il a tué et décapité sa mère la veille de son anniversaire
Dans un tragique tournant des événements qui a bouleversé une communauté aux États-Unis, un anniversaire à venir s’est transformé en cauchemar. Alors que la famille se préparait à célébrer, la découverte macabre de Teresa De Jesus Cruz Rubio, une quadragénaire, a fait la une des journaux. Voici ce que nous savons de cette histoire qui a ébranlé la ville de Glendale, près de Phoenix en Arizona.
Une « décapitation complète »
Le déroulement des événements faisait pressentir une réunion chaleureuse : Teresa, allait fêter ses 49 ans entourée de ses proches dans la joie. Au lieu de cela, elle a été retrouvée sans vie, de manière atroce, victime d’un acte inimaginable. Son propre fils, Alejandro Gonzalez, âgé de 25 ans, a admis être l’auteur de ce geste fatal.
Après avoir attendu en vain l’arrivée de Teresa à la fête surprise, sa famille, inquiète, s’est rendue à son domicile. Face à l’absence de réponse, ils ont fait appel à un serrurier et ont pénétré dans l’appartement, où ils ont été confrontés à l’horreur : le corps de Teresa recouvert d’une couverture, victime d’une « décapitation complète » comme l’ont rapporté les autorités locales. Les lieux, marqués par la violence de l’acte, laissaient peu de place aux doutes quant à la nature du drame.
Usage d’armes blanches
Rapidement, les enquêteurs ont orienté leurs soupçons vers le fils de la victime, Alejandro, connu pour des troubles mentaux et qui venait tout juste d’être libéré d’une peine de prison pour des faits non liés. C’est sa mère qui était allée le chercher à sa sortie de prison pour l’accueillir chez elle, sans savoir le drame qui se jouerait peu après. La scène du crime, exempte de toute trace d’effraction, témoignait d’une lutte et de l’usage d’armes blanches, trouvées ensanglantées dans l’évier de la cuisine.
Intercepté par les autorités alors qu’il conduisait la voiture de sa mère, Alejandro ne présentait pas seulement des traces de sang sur ses vêtements, mais également des blessures sur ses bras et ses mains. Au cours de son interrogatoire, il a reconnu avoir poignardé sa mère et commis l’acte de décapitation. Il a évoqué la présence d’un inconnu, rencontré le jour du crime, qui l’aurait incité à passer à l’acte en lui assurant que sa mère « ne ressentirait rien ». Cette déclaration reste pour l’instant non corroborée par les enquêteurs.
Ce crime a non seulement détruit une famille mais a également laissé des séquelles profondes parmi les résidents de Glendale et les officiers chargés de l’affaire. Le sergent Hoskin de la police locale a exprimé l’horreur ressentie par tous ceux qui ont été en contact avec ce drame : « C’est absolument horrible […] c’est horrible pour la famille qui a dû endurer cela, c’est horrible pour les policiers qui ont dû aller voir ça ».
L’enquête continue, Alejandro Gonzalez est désormais derrière les barreaux, avec une caution fixée à un million de dollars, en attendant son procès qui apportera, espérons-le, des réponses aux nombreuses questions restées en suspens.